La corruption du meilleur a engendré le pire – Livre d’Alain Ricaud, membre des Poissons Roses

Edition Coolibri

Alain Ricaud a édité l’an dernier sur l’éditeur Internet « CoolLibri », « La corruption du meilleur a engendré le pire. C’est un livre sur l’écologie intégrale qui fait référence aux penseurs de l’enracinement et de la décroissance.

Avec 25 thèmes analysés, il est politique et délibérément assez encyclopédique, d’où son volume imposant (410 pages)

Alain le présente ainsi : l’objet du présent ouvrage est de nous aider à envisager le futur autrement en s’appuyant sur les penseurs de la décroissance et de l’enracinement et en donnant consistance aux visions prophétiques d’Ivan Illich, notamment la fameuse phrase qui a fait le titre de son dernier ouvrage : « La corruption du meilleur engendre le pire ». Il y est montré que depuis cinquante ans, la croissance du PIB s’est accompagnée d’une décroissance de l’indice de santé sociale et que l’on peut envisager sans appréhension un développement sans croissance. L’auteur explique ce qui fait encore tenir la fiction actuelle, pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux, frustrés du monde tel qu’il va, acteurs involontaires et spectateurs impuissants, et pourquoi nos mobilisations écologiques n’ont pas plus d’effet. Il analyse comment certains domaines de nos activités qui, il y a cinquante ans, relevaient encore pour beaucoup de la production vernaculaire, sont peu à peu entrés dans un système industriel généralisé, puis mondialisé, se sont trouvés corrompus, le plus souvent par l’envahissement systématique des critères de rentabilité financière à court terme, et se retrouvent aujourd’hui en situation contre-productive. Dans une vision d’écologie intégrale, les thèmes traités sont l’énergie et l’environnent, qui comprennent l’agriculture, l’alimentation, la biodiversité, l’eau, l’énergie solaire, le nucléaire, les gaz de schiste, le bois énergie, les transports, l’habitat et les déchets. La vie publique, qui comprend l’argent, le travail, le chômage, l’artisanat, la démocratie la ville et la campagne, les Gilets Jaunes et les migrants.  Et la vie privée, qui comprend l’amour dans le couple, la famille, l’éducation, les écrans, les médias et la santé. 

La dernière partie est consacrée à la redécouverte des communs. On y rappelle la distinction entre les biens publics, les biens communs et le Bien commun, l’apprentissage du vivre ensemble, et comment les communs, à travers la finance et les récentes évolutions de la Banque Centrale, pourraient contribuer à la refondation d’une Europe plus fédérale.

Pour l’acquisition du livre, écrire à alain.ricaud@wanadoo.fr avec votre adresse et lui envoyer un chèque de 26 € au 175 impasse des peupliers 73 000 Montagnole.

Alain Ricaud, physicien de formation, ingénieur SupElec, MBA ICG et docteur ès sciences, a travaillé 35 ans dans l’énergie solaire. D’abord comme directeur de filiales de grands groupes, puis comme PDG du Bureau d’études Cythelia fondé en 1994. Il a été Professeur Associé à l’Université de Savoie de 2000 à 2012 y enseignant l’énergie, le solaire et les changements climatiques. Il s’intéresse à l’écologie politique depuis 1973. Éditeur de « La Lettre du Solaire » de 2000 à 2014, il est aussi le concepteur et réalisateur des « Maisons Z.E.N » en Savoie. Depuis 1999, il est co-animateur du « Centre de Préparation au Mariage » de la Savoie et suite à la parution en 2015 de son ouvrage « Une encyclique pour une insurrection écologique des consciences » il coanime à Chambéry le groupe oecuménique « Laudato-Savoie ».

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