Compte-rendu de l’AG-du-29-mai-2021-
Participants :
En présentiel : Boudou Mathilde, Dunoyer de Segonzac Patrice, Hignard Alfred, Jadeau Christophe, Obert Patrice, Rault isabelle, Sauvage yves
En visio : Baillet Roland, Balmary Marie, Bertrand Claude, Bienvenu Gérard, Budin Béatrice, Charles Henri-Pierre, Duprat Virginie, Fernandes Mickaël, Gondor Claire, Lebret Marc, Legris Cécile, du Marais bertrand, Pilley Vincent, Ricaud Alain, Roux-Salembien Philippe,
Avaient donné pouvoir : Carlander Marie -Alix ( à Patrice Obert) ; Fondeneige Nicole ( à Patrice Dunoyer)
1° Patrice Obert présente le rapport d’activité (joint en annexe).
Alain Ricaud signale la parution de son livre « La corruption du meilleur engendre le pire » ; Il sera posté sur le site des PRS ( fait).
B du Marais est plutôt pour une prise de position avant les Présidentielles.
I Rault s’interroge sur le Pacte pour le Pouvoir de Vivre .
M Fernandes est pour prendre le risque d’une plus grande visibilité comme chrétien et de gauche, face notamment çà une gauche qui n’est plus que la porte-parole des minorités.
C Jadeau est favorable à une prise de position au 1er tour. Il mentionne Alexandre Langlois, candidat désigné par Refondation ; L’important est le projet.
A Hignard indique que FX Bellamy défend le mieux ses propres idées.
P Obert n’est pas favorable à Un « programme des PRs ». Par contre, élaborer nos 10 points forts, pourquoi pas ?
P Roux Salembien est favorable à nos 10 points forts.
I Rault se dit satisfaite de Macron à l’exception des questions sociétales et éthiques.
P Dunoyer est déçu de Macron également sur ce point, central. Il se sent « plus catho que de gauche ».
M Boudou se sent « catho et de gauche ». Les questions éthiques restent à la décision de chacun. Mettre en avant la devise républicaine et notamment la Liberté.
B du Marais voit les PRs comme « un poil à gratter », notamment sur les questions éthiques.
R Baillet : Ok pour défendre nos positions sur nos points essentiels (libertés publiques, bioéthique, immigration, notamment)
HP Charles se déclare scientifique et signale les problèmes de vocabulaire liés à la politique.
M Fernandès favorable aux 10 points. Il salue notre action sur la bioéthique. Défend l’idée d’une tribune cosignée avec d’autres acteurs.
P Obert rappelle l’échec des Echanges. Creuser d’autres pistes ( rdv annuels, lieu de formation…)
V Pilley, bouddhiste et plutôt du centre, salue nos réflexions. Il signale la démarche de Michel Barnier.
B du Marais, au sujet des textes « liberticides » indiquent que certaines dispositions pourraient en effet être redoutables dans des mains mal intentionnées. On a besoin de contre-pouvoirs.
M Balmary lance l’idée de « Un dimanche sans écran ».
Le rapport d’activité est validé à l’unanimité.
Il est décidé :
- de mettre de place un groupe de travail qui fera un point sur les lois liberticides, réalité, risques, limites. Pilotage accepté par B du Marais avec le soutien de M Boudou.
- de rédiger une courte note sur « nos 10 points non négociables » qui pourraient être présentée aux différents candidats le moment venu. Pilotage par P Roux-Salembien.
- De rechercher à tenir une position commune des PRS avant le premier tour, soit à l’automne, soit début 2022
- De soutenir le principe de « Un dimanche sans écran » (en défendant une tribune, en recherchant des signataires et un support du publication). M Balmary porte le projet
2° Christophe Jadeau, qui a été élu trésorier lors du Conseil d’administration du 26 février 2021, présente son analyse des comptes et ses préconisations (jointes en annexe)
Les éléments présentés par le trésorier sont validés à l’unanimité
A l’unanimité, l’Assemblée Générale mandate Christophe Jadeau, trésorier, et Patrice Obert, président pour :
- Ouvrir un compte au Crédit Coopératif, en souscrivant à l’offre groupée de services ‘Esprit Associations’
- Attribuer une procuration générale sur le compte à Patrice Obert et à Christophe Jadeau, qui seront chargés de le faire fonctionner
- Souscrire une carte bancaire de la gamme Visa Business
- Souscrire une assurance associée aux moyens de paiement
- Acheter une part sociale du Crédit Coopératif
- Mener toutes les formalités afférentes
3° Renouvellement du CA
Les démissions de Bénédicte Boischevalier et Michelle Foucault sont actées.
Les candidatures de Henri-Pierre Charles, Mickaël Fernandes et Yves Sauvage sont acceptées à l’unanimité.
L’Assemblée acte le renouvellement des fonctions des autres administrateurs :
- Patrice Obert, président
- Christophe Jadeau, trésorier
Pour mémoire sont membres du Conseil d’administration :
Baillet Roland, Bienvenu Gérard, Boudou Mathilde, Charles Henri-Pierre, Dunoyer de Segonzac Patrice, Duprat Virginie, Fernandes Mickaël, Godron Michel, Jadeau Christophe, Le Borgne Suzanne, Lebret Marc, du Marais Bertrand, Obert Patrice, Rault isabelle, Roux-Salembien Philippe, Roy Hélène, Sauvage Yves
Le prochain Conseil d’administration est fixé le mercredi 16 juin à 18H en visio.
Il aura notamment pour ordre du jour de mettre ne œuvre les décisions de l’AG et de désigner un nouveau président (le mandat de trois ans de Patrice Obert s’achevant en 2021) et un secrétaire général ou plusieurs secrétaires généraux adjoints – cf les fiches de poste diffusés)
Le président
Patrice Obert
Annexe 1
Rapport d’activité de Patrice Obert
AG de mai 2021 des Poissons Roses
Chers amies et amis des Poissons Roses,
L’an dernier, nous avons tenu en octobre une AG mi présentiel/mi visio au cours de laquelle nous avions reçu Bernard Perret venu nous parler de son dernier livre.
Depuis cette date, nous avons produit deux documents importants et lancé une réflexion avec nos partenaires.
Mais nous avons avant tout été confrontés à la disparition brutale de notre ami et trésorier Michel Simonnet, compagnon de longue date, fidèle parmi les fidèles. Michel était bien plus qu’un trésorier. Il participait depuis le lancement des Poissons roses par Philippe de Roux à la réflexion sur ce mouvement. Poisson pilote, en quelque sorte, il restait en alerte afin de mieux comprendre notre société, en essayant de trouver, à travers ses divers et nombreux engagements, des réponses aux questions nombreuses qui assaillent nos contemporains. Son absence est une grande perte, pour les siens d’abord, et pour notre association. Je voudrais ici saluer une des recommandations qu’il nous avait proposée et qui figurent dans la conclusion du Peuple Invisible : faire évoluer nos pratiques politiques, notamment en investissant le monde des réseaux sociaux. L’actualité nous montre l’acuité de son analyse.
Le banc nantais, sous l’impulsion de Suzanne Le Borgne, a rédigé notre troisième livret sur la laïcité. Ce texte est sorti au bon moment, alors que la laïcité refaisait la Une de l’actualité, notamment quand la ministre déléguée Marlène Schiappa lançait des Etats Généraux qui ont fait un flop retentissant. Nous avons saisi cette occasion pour diffuser nos trois livrets :
- De la catholicité à la laïcité
- Réponse au « laïcité, point ! » de Marlène Schiappa ; Marlène est apparue et le grand Pan est mort
- La Laïcité sous la présidence Macron
Le Cerf a publié en avril Le Peuple Invisible Nous l’avons largement diffusé. De même que notre rapport sur la famille durable, ce rapport est de grande qualité. Il nous revient de continuer à le faire connaître. Il traduit notre engagement social. Je rappelle les trois propositions qui découlent de la conclusion :
- individualiser les aides de l’Etat grâce à des travailleurs sociaux référents,
- promouvoir des démarches « communautalistes » permettant aux citoyens de se réapproprier leur territoire
- s’engager délibérément vers une politique 3.0.
J’attends, à ce jour, les réponses des éditeurs à notre rapport « La crise écologique, une chance pour la démocratie ».
Je signale également une tribune que j’ai signée dans Ouest-France le 6 avril 2021 au sujet du débat sur la fin de vie, dans laquelle je liais les questions relatives à la GPA et à l’euthanasie comme signes et symboles d’une époque qui va au bout de sa volonté de maîtrise du Vivant.
Nous avons lancé en décembre une séance d’Echanges par visio conférence avec un certain nombre de partenaires, afin de mettre en œuvre les recommandations prises lors de l’AG d’octobre. Je joins en annexe le point d’étape N°2 qui en a résulté. Le projet de tribune proposé, diffusé à nos partenaires après examen en CA, n’a pas suscité de réponse, excepté des AFC.
Notre AG est invitée à revenir sur cette tentative et à analyser son échec. Je rappelle que, parallèlement, Refondation a désigné son candidat, des initiatives fleurissent ici et là, nous constatons également la multiplication des candidatures au sein d’une gauche dont les sondages laissent entrevoir un score très modéré.
C’est à la lumière de cette démarche que nous devons regarder l’année qui s’ouvre devant nous. J’ai souhaité que cette AG 2021 se tienne un an avant les élections présidentielles de 2022. Je souhaite que nous puissions débattre du calendrier que nous voulons nous donner en vue de prendre, au moment opportun, une décision par rapport à cette élection.
Nous aurons par ailleurs à nous organiser en interne pour mieux aborder cette année :
Renouvellement d’une partie de notre conseil d’administration avec des sortants, qui ont fait part de leur souhait de quitter le CA :
- Bénédicte Boischevalier
- Michelle Foucault
et des entrants :
- Yves Sauvage, de Bretagne
- Henri-Pierre Charles, de Grenoble
- Mickaël Fernandès, de Roubaix et Courbevoie, président de FIDE
Réorganisation du bureau avec d’une part la désignation de Christophe Jadeau comme trésorier – et je le remercie vivement et personnellement d’avoir accepté cette charge -, d’autre part la nomination à prévoir d’un secrétaire général ou de plusieurs secrétaires généraux adjoints afin de se partager les tâches à mener.
Je nous souhaite une bonne AG 2021
Patrice Obert
Point d’étape N°2 du 1er mars 2021
sur la démarche d’Echange lancée par les Poissons roses en décembre 2020
A/ Rappel du point d’étape N°1 à mi-février janvier
En décembre 2020 les poissons roses ont lancé une invitation à un Echange par ZOOM à plusieurs personnes membres de structures partenaires : Refondation, les Semaines Sociales de France, le Pacte Civique, les Associations Familiales catholiques, Ichtus, ou à des individus identifiés comme intéressés par cette démarche, comme Mathieu Chauvin. Une troisième conférence ZOOM s’est tenue le 26 janvier 2021, à laquelle se sont joints le sénateur PS Jean-Michel Houllegatte et Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val et président du Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH). D’autres personnes, venant de l’Association Ascagne et du groupe AGENOR, se sont jointes à titre personnel à ces Echanges.
L’objectif recherché peut se résumer ainsi : comment peser davantage dans le débat public dans la perspective des élections présidentielles de 2020 ?
Trois sujets créent des clivages :
- Comment positionner notre engagement chrétien dans nos démarches ?
- Est-il souhaitable, possible, de dépasser le clivage droite/gauche ?
- Faut-il se situer dans une démarche « politique » c’est-à-dire visant à conquérir le pouvoir, ou dans une approche plus intellectuelle, consistant à publier des réflexions approfondies et des dossiers ?
Trois positionnements sont apparus :
- Un premier positionnement consiste à élaborer des dossiers techniques, à les mettre à disposition du plus grand nombre, de telle sorte que des responsables puissent, le jour venu, piocher dans ces réflexions. Cette posture est illustrée par les SSF, le Pacte Civique ou encore le Pacte pour le Pouvoir de Vivre. Elle est transpolitique, transpirituelle.
- Un deuxième positionnement se situe dans une démarche strictement laïque de combat politique avec la volonté de prendre le pouvoir. C’est la posture adoptée par Refondation.
- Un troisième positionnement est défendu par les Poissons Roses. Il promeut un mouvement multi-confessionnel et laïc, capable de regrouper des personnes se réclamant de leur engagement spirituel, religieux ou philosophique en tentant de « réussir par le bas » ce que E Macron a réussi à faire « par le haut ».
Il convient également de prendre en compte une triple évolution du contexte.
- Qui sont les chrétiens aujourd’hui ? Quel est leur poids numérique ? Les 1,8% qui vont chaque semaine à la messe ? Les 25% d’engagés mais distants de l’église ? Les 53% qui se déclarent « catho » tout en ayant quitté toutes les amarres avec une église dans laquelle ils ne se reconnaissent plus ?
- De tous temps, les chrétiens se sont répartis sur l’ensemble du spectre politique. Il n’a jamais été possible en France de les regrouper. Aux dernières présidentielles, au premier tour, les cathos ont voté Fillon puis Le Pen, les protestants plutôt Macron. A noter que les musulmans ont quitté le PS pour voter Mélenchon au 1er tour. On se référera également à la fameuse Lettre à Diognète, « ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde ».
- La crise écologique et sanitaire rebat les cartes. Le pessimisme envahit la société. Les chrétiens font partie des rares à parler d’espérance, parce qu’ils lisent la crise à la lumière de Laudato Si et de Fratelli Tutti. Notre sentiment est que la société attend aujourd’hui une parole d’espérance des chrétiens. Avons-nous le droit de nous dérober ?
*
Les derniers Echanges organisés fin février sont partis de ce bilan et ont pris acte de ces positionnements différents, voire divergents. Ainsi, l’hypothèse d’un mouvement commun est de fait abandonnée. On constate par ailleurs que, thématique par thématique, la référence chrétienne peut justifier des analyses différentes quant aux solutions à adopter. Nos échanges nous ont conduits à cibler une quadruple démarche :
Faire valoir un socle anthropologique, condition de la poursuite du débat démocratique. Ce socle pourrait contenir des éléments comme : le respect des personnes (base personnaliste), l’attention aux plus défavorisés, la prudence vis-à-vis des forces de l’argent, les conditions d’un débat démocratique. La nécessité de réaffirmer ce socle est double : tout d’abord en interne, en France, car ces principes, jadis généralement admis, s’effritent ; ensuite, sur le plan international, dans la compétition entre le néo-capitalisme et le capitalisme collectiviste chinois. Plus que jamais, la tierce voix énoncée par Emmanuel Mounier se justifie.
Conserver un espace régulier et informel de rencontre entre chrétiens engagés sur l’ensemble du spectre politique. Nos Echanges, informels, recueillent visiblement un intérêt. Faire vivre le réseau plutôt que la structure, la plateforme plutôt que le parti. Il s’agirait d’inventer une « présence au monde » adaptée à notre époque en ayant en tête la présidentielle de 2022. Comment s’organiser ? En montant un groupe de travail informel entre nous ? En s’appuyant sur des expériences existantes ?
Nous constatons tous que les chrétiens sont devenus minoritaires mais que nous n’avons pas acquis les réflexes des minorités agissantes. A la « prise du pouvoir », ne faudrait-il pas privilégier l’action de lobbying qui représente un levier plus rapide et plus efficace ? Les débats sur les lois sociétales votées depuis quelques années doivent nous y faire réfléchir.
Enfin, une fois de plus, l’urgence est éducative. Sciences Po est né après la défaite de Sedan. L’école d’Uriage après le désastre de 40. Faut-il attendre de toucher de nouveau le fond pour réfléchir à la façon de définir une éducation humaine, intellectuelle et spirituelle pour affronter les défis d’aujourd’hui et de demain ?
Sur cette base, il est proposé, sauf avis contraire, que :
- Patrice Obert propose un projet de tribune de 4000 signes sur le socle anthropologique qui pourrait être soumise à la signature des uns et des autres. Objectif de publication : mai 2021 au plus tard, un an avant les présidentielles
- Chacun fasse part de ses observations par rapport aux 4 démarches mentionnées
En fonction des réponses, une nouvelle date d’Echanges sera proposée.
PO
Annexe 2
Rapport financier présenté par Christophe Jadeau, trésorier
- Difficultés consécutives au changement de trésorier
Le reprise de la trésorerie des poissons roses a été très compliquée, pour plusieurs raisons :
- absence de réelle « passation » suite à la maladie puis au décès de Michel
- hésitation sur l’adresse du siège social : il avait été question de le transférer, mais finalement le siège reste à son ancienne adresse (à Rueil)
- gestion catastrophique du changement de trésorier par le LCL. Nous sommes dans une agence (celle de Rueil) qui a peu de clients professionnels et encore moins d’associations : or, comme la règle est qu’il n’y a plus de conseiller dédié mais que tous se relayent pour répondre au téléphone, la plupart ne connaissent pas les procédures mais pensent – à tort – qu’il suffit de calquer celles des particuliers.
Alors que le premier contact avec la banque avait été pris le 2 mars 2021 pour changer de trésorier, il fallu attendre le 27 mai pour disposer d’un chéquier. Les accès aux sites ont été également très long, et l’historique n’est pas accessible.
- Grandes lignes de notre trésorerie
Dans ces conditions, il est impossible de chiffrer un bilan de l’année 2020. Il est toutefois possible de présenter à titre indicatif les principale ressources et les principales charges de notre association.
Ressources :
- Cotisations
- Dons
- Paiement direct de factures de l’association par des adhérents
- Vente de livres autoédités ou mis à disposition à prix préférentiel par l’éditeur
Charges :
- Frais généraux (frais bancaires, postaux, de diffusion ou communication, assurance)
- Autoédition ou achat de livres auprès d’éditeurs
- Destinés à la revente
- Destinés à être offerts (stratégie d’influence)
Globalement, les ressources excèdent les dépenses mais notre gestion doit rester rigoureuse et, surtout, nous devons augmenter le nombre de nos adhérents.
- Changement de banque
Les difficultés rencontrées avec le LCL ont conduit à mener un comparatif des principales banques proposant leurs services aux associations. Plusieurs témoignages concordent pour considérer que le LCL est l’une des banques les moins adaptées : leurs tarifs sont élevés et le service inefficace.
En 2020 le LCL nous a facturé 253€ de frais bancaire pour une offre extrêmement limitée : tenue de compte, chéquiers, accès aux comptes en ligne. Les virements sont facturés 6€ l’unité, et nous n’avons pas de carte bancaire.
Parmi les grandes banques du marché, le Crédit Coopératif a retenu mon attention, comme étant à la fois l’une des moins chères et l’une des plus réputées pour sa connaissance du milieu associatif. Il présente l’avantage de ne pas nous relier à une agence localisée géographiquement (ce qui évite les déplacements) mais nous fait profiter tout de même de son réseau d’agences.
Pour 168€ par an, nous pourrions avoir :
- Un compte
- Un accès internet
- Des chèques
- Des virements illimités
- Une assurance « moyens de paiement »
- Une carte bancaire
La carte bancaire présenterait un avantage pour nous, car nous avons des fournisseurs à l’étranger (ZOOM, Lulu pour les éditions laïcité ou Famille durable, Mailchimp), qui ne peuvent pas être payés par chèque ou virement. En l’état actuel des choses, le règlement de ces factures engendre des transferts compliqués (Paypal ou autres) : il serait donc plus propre d’avoir carte bancaire.
Je souhaite aussi vous proposer d’acquérir une part sociale du crédit coopératif (à 15,24€), pour nous inscrire dans la démarche mutualiste.
Orientations retenues lors de notre dernière AG du 17 octobre 2020
Lors des échanges qui ont eu lieu samedi 17 octobre après-midi, à la suite à la présentation très intéressante de Bernard Perret et aux rapports moral et financier, nous sommes convenus qu’il convenait, plus que jamais, de travailler avec les groupes « voisins » avec plusieurs objectifs :
- Se connaître et créer davantage de liens
- Mener ensemble des travaux de réflexion
- Elaborer une plateforme en vue des élections présidentielles de 2022
- Voire élaborer un programme politique qui nous permettrait éventuellement de susciter un candidat.
Les chrétiens qui militent à gauche et au centre se sentent orphelins et ne trouvent plus de projet et de candidat répondant à leur espérance.
1° Dans ces conditions, chacun de nous adresse à Patrice Dunoyer les contacts qu’il détient afin que ce dernier établisse la liste des organismes, groupes, associations ou partis qui :
- se revendiquent officiellement ou implicitement d’une référence au christianisme ou partagent les mêmes valeurs
- privilégient une démarche d’ouverture plutôt qu’identitaire (approche que nous préférons à une analyse droite/gauche qui nous semble largement inopérante)
- pourraient être intéressés ou sont déjà impliqués dans l’élaboration d’une réflexion sur l’engagement chrétien dans la société contemporaine
Il conviendra d’indiquer pour chaque organisme les noms des principaux responsables, leurs coordonnées (adresse, mail, téléphone), et une phrase illustrant sa raison d’être et les travaux en cours (à notre connaissance)
2° Lors de la présentation de nos prochains rapports (Enquête sur les Invisibles de la République ET Démocratie et Ecologie), nous les inviterons afin de créer les conditions d’un échange.
3° Nous retenons l’idée de leur proposer un travail en commun sur deux sujets qui nous semblent importants :
- La laïcité : pourquoi et comment articuler en 2020 la politique et le religieux ?
- L’intégration des migrants (autour de la question « Comment penser une nouvelle manière d’intégrer les migrants sous forme de réciprocité entre eux et nous ? »)
Pour chacun de ces deux thèmes, il faudrait qu’un petit groupe de travail se constitue pour rédiger
- une fiche problématique
- Faire le point des études en cours chez nos voisins
JP de la Laurencie, C Rollet et C Bertrand se consacrent au thème de l’intégration
Une telle démarche (de proposition) pourrait aboutir à créer des collaborations à géométrie variable en fonction des thèmes.
Par ailleurs, les Poissons Roses confirment leur souhait de participer à la démarche Promesses d’église
Communiqué suite à l’AG du 17 mars 2018
L’Assemblée générale des Poissons Roses, réunie le 17 mars 2018, a confirmé la nécessité d’une présence des Poissons roses et a renouvelé sa confiance à Patrice Obert, son président, et à son bureau, pour donner la parole à celles et ceux qui pensent l’Homme comme une « Personne » et non comme un « individu ».
Chrétiens, à gauche, les Poissons Roses se sont toujours définis avant tout, et maintenant plus encore, comme une force de proposition et de réflexion s’organisant en plateforme « pour demain ».
Plus que jamais, la Personne, telle que défendue par Emmanuel Mounier et telle qu’elle inspire l’encyclique Laudato Si, doit être placée au centre des débats publics. « Tout est lié » et la justice doit être globale, c’est-à-dire éthique, sociale, économique et environnementale.
« Ni contre, ni dupe », le courant des Poissons Roses soutiendra les initiatives au service de la Personne humaine et de son environnement, qui contribuent à une société plus unie, et instaurent une Europe fidèle à sa vocation humaniste. Il ne s’interdit pas non plus de critiquer les décisions qui feraient obstacle à ses engagements pour une société plus juste et plus fraternelle, plus soucieuse de la Personne.
Les Poissons Roses seront présents dans le cadre de la révision des lois bioéthiques en diffusant fin avril leur rapport sur « la famille durable » animé par Bertrand Du Marais. Il est essentiel de ne pas laisser éparpillées les diverses thématiques en débat et d’apporter une vision globale au service des « projets de vie » de chacun.
Un autre groupe de travail sur « Les Invisibles de notre société » sera animé à partir de l’automne
par Michel Simonnet.
Les Poissons Roses comptent également être présents sur les dossiers européens et climatiques.
Entrent au Conseil d’administration : Bénédicte Bois Chevallier, Gérard Bienvenu, Bertrand du
Marais, Virginie Duprat, Suzanne Le Borgne, Philippe Roux-Salembien
Contact : patrice.obert@poissonsroses.org
06 76 86 08 51